Voici une nouvelle aventure de l’inspecteur chinois Chen que je suis épisodiquement depuis quelques années…
Cette fois, l’inspecteur est en vacances à Wuxi, dans une résidence réservée aux hauts dignitaires. La résidence est bordée par un lac immense, réputé autrefois pour son eau limpide. Las, la Chine a bien changé et le lac miroitant est extrêmement pollué par les usines environnantes. Or, peu de temps après l’arrivée de Chen en ces lieux, Liu, le directeur de l’usine de produits chimiques n°1 est assassiné. Les soupçons de la police se portent aussitôt sur les activistes écologistes qui se battent pour faire diminuer la pollution. Parmi eux, la belle Shanshan que Chen a justement rencontré dans une petite gargotte et au charme de laquelle il n’a pas été insensible…
Comme toujours dans les romans policiers de Qiu Xiaolong, l’enquête se déroule doucement mais sûrement. Sensible à l’environnement et à ceux qu’il rencontre, attentif au moindre détail et capable de pousser un témoin dans ses retranchements, Chen sait mener son affaire de main de maître, sans faire trop de vagues ni froisser le pouvoir. Outre l’enquête que le lecteur suit avec plaisir, l’intérêt de ce roman réside aussi dans le portrait qu’il dresse de la Chine aujourd’hui : un pays en développement et en mutation, avec tout ce que cela suppose de ravages mais aussi de nouvelles perspectives.
Un bon polar qui devrait satisfaire pleinement les amateurs du genre.
L’avis de Pierre Faverolle
Les courants fourbes du lac Taï, Qiu Xiaolong, Points.
Glaz Mag 
Tu es très polar en ce moment :)!
@ Clara : j’ai toujours aimé ça mais il y a des périodes où j’en lis plus ou moins, ça dépend si j’ai de la chance ou pas! 🙂
Hé hé on m’en a offert à Noël de cet auteur ! Pas encore entamé, je ne me rappelle pas de ce titre, mais si ceux que j’ai me plaisent, je me connais, je voudrais tous les lire…
@ Océane : j’aime bien ce Chen, moi, poète et tranquille… 🙂
Je n’ai jamais lu cet auteur, pourquoi pas, d’autant qu’en ce moment j’ai à nouveau envie de polars.
@ Aifelle : ça pourrait bien te plaire, en effet… Pas trop de sang, pas de scène complaisante, tout en poésie et en finesse…
C’est le même auteur que celui de « Mort d’une héroïne rouge » ? (toujours dans la PAL…)
@ Anne : il faut l’en sortir! Ordre de Skriban! 🙂
Cela fait pourtant plusieurs fois que je tourne autour, mais je n’en ai pas encore lu !
@ Kathel : pourtant, ça change des dépressifs alcooliques du nord, un oriental poète… 😉
Comme Anne, j’ai « Mort d’une héroïne rouge » dans la PAL !
@ Manu : même ordre qu’à Kathel : il faut l’en sortir d’urgence! 😉
Jolie ta nouvelle bannière !
Je ne commente pas le polar…
@ Sylire : merci, il y en a plusieurs, des bannières et elles s’affichent aléatoirement au fil des pages… Je ne commente pas le fait que tu ne commentes pas le polar! 😉
Voilà un flic que je ne connais pas non plus. Quel est le premier de la série ?
@ Moustafette : euh… le premier… attends, je regarde… C’est Mort d’une héroïne rouge, d’après Wikipédia. Voilà, tu sais par où commencer… 😉
un tag pour ton retour !http://facetiesdelucie.canalblog.com/archives/2012/02/14/23501456.html
Voilà pourquoi j’ai du mal à me replonger dans la littérature chinoise (japonaise aussi) contemporaine ! La nature (prépondérante) et ses bienfaits occupent une telle place dans la littérature classique, j’en garde une telle image de la Chine que d’en voir les ravages de l’industrialisation me serre le coeur d’avance… Mais un polar poétique, je dois dire qu’il fallait y penser, je note quand même pour…2015 ! 🙂
@ Asphodèle : les ravages de la modernisation doivent être terribles, surtout en Chine… Mais les polars mettant en scène l’inspecteur Chen n’en sont pas moins très agréables à lire. Dilemme, dilemme…
Encore un point commun, c’est aussi un de mes inspecteurs préférés ! Je viens de passer par l’atelier d’écriture et de constater son ouverture pendant les vacances. Bêtement, je croyais trouver porte close et je n’ai pas participé. Même si je laisse rarement des commentaires, je viens toujours te lire régulièrement et piocher des idées. Je viens de terminer « Comment (bien) gérer sa love story » d’Anne Percin. Mes deux poulettes et moi sommes unanimes : c’est un excellent bouquin pour glousser tout son saoul ! Dernier roman marquant « Les trois lumières » de Claire Keenan : une petite merveille de délicatesse (la vraie, pas celle de D.Foenkinos que j’ai trouvée moins aussi très (trop) convenue).
@ Armande : j’ai préféré Comment bien rater ses vacances au suivant… Les trois lumières, oui, c’est une superbe histoire mais trop trop courte! Viens-tu au salon du livre de Rennes le 4 mars?
Ma vie trépidante ne va pas me le permettre. Le mois de mars va être « chaud » (à tous les niveaux : famille, travail, association). J’aurais peut-être pu l’inscrire sur mon agenda mais j’ai promis à des copines de les accompagner au salon Créativa à Brest le 12 mars et je ne vais pas pouvoir m’absenter deux W.E . Mais peut-être as-tu noté de ton côté d’aller au salon Créativa (Ce sera bourré de livres… de loisirs créatifs ;-))
@ Joelle : non, je n’ai pas noté ça. Pas très créative la Gwé en ce moment… Another day, another time alors. 🙂