Sophie Lechat est une intellectuelle. Elle écrit une thèse de lettres dont le sujet est « Transitionnels ou symboliques, les objets du quotidien dans le roman français de 1953 à 1978″. Elle a aussi écrit un roman qu’elle envoie aux grandes maisons d’éditions. Elle vit avec Marc, brillant enseignant à la fac de Bordeaux. Et elle est aussi la fille de la présidente de cette même université. Bref, autant dire qu’entre son univers et celui de la série qui passionne les foules, La vie la vraie, les risques de collision sont peu nombreux.
Et pourtant…
Il suffira d’une lettre, d’une autre thèse, d’un rendez-vous raté et d’un envoi de manuscrit pour que la vie de Sophie Lechat quitte les hautes sphères de la pensée pour se vautrer, plus ou moins gaiment mais en tout cas pour le plus grand bonheur du lecteur, dans le quotidien d’une équipe chargée de la production de séries télé et dirigée d’une main très ferme par la célèbre Joyce Verneuil. Mais il est bien évidemment impossible pour Sophie de dévoiler à son entourage les raisons de son départ à Paris – un chantage, ni plus ni moins – et c’est donc derrière l’alibi d’une thèse à finir qu’elle cache ses petits agissements…
Je ne veux déflorer aucun moment de ce roman-fleuve qu’on lit l’oeil pétillant et le sourire aux lèvres. Une fois commencé, impossible de le lâcher. L’effet est addictif, un peu comme ces séries qui constituent aussi un des sujets de ce livre. La boucle est bouclée… Mon seul bémol concerne le style, qui pourrait être un peu plus élaboré, sans que cela nuise à l’histoire. Pour le reste, portraits savoureux, rebondissements épiques, dilemmes cornéliens, ce livre n’est pas une fiction, c’est La vie, la vraie…
Un plaisir à ne pas bouder, qui ira parfaitement avec le transat, la crème solaire et le petit verre de rosé…
La vie commence à 20h10, Thomas Raphaël, J’ai lu
Le site du roman
et quand les vacances sont terminées ????
@ Lystig : en lisant ce roman, tu as une chance de les faire durer un peu plus longtemps! 😉
Malgré tout vos billets enthousiastes, je continue à hésiter, ayant largement dépassé l’âge du cœur de cible!:))
@ Cathulu : c’est typiquement le genre de livre agréable à lire, sans prise de tête mais sans être superficiel non plus, à réserver pour les moments où on a envie de ça… Tu n’es peut-être pas dans le bon « mood », comme dirait Jane B.
« on » me l’a offert, je veux le lire, mais mes nature writing sont passés avant (pas taper!)
Au fait, Hell is empty est vraiment un white-knuckle narrative, comme ils disent. Fini hier soir!
@ Keisha : et nail-biting aussi, ce Hell is empty! Il est terrible hein? Attends un peu avant de lire le livre qu’on t’a offert car il va te paraître un peu fade après tant de palpitations…
Il me manque les trois derniers éléments mentionnés en fin de billet … tu m’invites ?
@ Aifelle : mais ma liste n’est pas exhaustive! Ce livre peut très bien aller aussi avec le vert des pâturages, la pluie qui tombe dru et le muffin encore tiède qui accompagne le thé de l’après-midi! 😉
Je confirme: livre à lire par tous les temps; je l’ai beaucoup aimé aussi .
@ Mango : il tient ses promesses jusqu’au bout, ce roman! 🙂
j’ai souri et passé un très bon moment !
@ Clara : oui, je m’en souviens, c’est ton billet qui m’avait donné envie de le lire!
rha je ne l’ai toujours pas lu, tu me donnes envie !!!!
@ Lucie : je pense que cette lecture te ferait passer un excellent moment! 🙂
Rhoooooooo ! J’ai passé un excellent moment avec ce roman ! Impossible de le lâcher !!
@ Noukette : c’est vrai, c’est un excellent divertissement, dans le genre addictif!
lu avant les vacances, mais j’ai bien senti le côté « lecture sympa sans prise de tête »!! 😉