Autant l’avouer d’emblée : j’ai adoré ce livre! J’aurais voulu me rouler dedans comme on s’abandonne à la mollesse et au parfum du foin. J’aurais souhaité me glisser entre ses pages et y rester longtemps, pour ne pas quitter les personnages. J’en ai aimé la douceur, les parfums, la tendresse, le subtil décalage, les flocons de neige…
L’histoire tient en peu de mots. Le jeune Victor, dix-neuf ans, vit dans un petit coin de la campagne suédoise, avec ses parents, Brigitte ex-cantatrice et Gustavo, italien de naissance. Il s’occupe de la ferme et des animaux. Il vient d’avoir son bac et ne sait pas vraiment quelle direction faire prendre à sa vie. En attendant de le savoir, il décide d’étudier la philosophie. Mais voilà qu’un soir, alors qu’en compagnie de son chien, il observe un chevreuil, une drôle de fille sort du bois. Recueillie par Victor, elle décide de s’installer dans cette ferme où elle se sent si bien…
Qui est-elle? Et pourquoi souhaite-t-elle rester là? Victor ne le sait pas mais il accepte l’amitié qui nait entre eux. Une amitié légère et tendre, presque un lien fraternel. La fille, qui s’appelle Esméralda ou Alice, à moins que ce ne soit Louise ou Caroline, aime les animaux et par-dessus tout les oiseaux. On la sent blessée par trop d’épreuves pour une si jeune vie mais dans cet endroit à part, elle semble retrouver le sourire, sous l’œil attendri des parents… Pendant ce temps, Victor, lui, songe à son avenir. Lors d’une épreuve de philo, il rencontre Kenny qui devient instantanément son ami.
C’est une histoire toute simple, sans fioritures, qui dure le temps de trois saisons. Et c’est presque un miracle qu’avec quelques personnages et un décor tout en sobriété l’auteur parvienne à enchanter littéralement le lecteur, au point que ce dernier n’a plus qu’une envie : sauter entre les pages et entrer dans l’histoire. Tout est suggéré plutôt que dit. De là vient peut-être cette impression d’une écriture en dentelle, belle et limpide.
Si vous avez besoin d’un livre qui réconforte et donne de l’espoir, d’un livre à garder toujours près de soi, d’un livre qu’on a envie de partager et d’offrir, entamez au plus vite La vie commence, vous ne le regretterez pas!
La vie commence, Stefan Casta, Editions Thierry Magnier.
J’avais aussi beaucoup aimé mais pas à ce point là !:))
@ Cathulu : je l’ai lu pile quand il fallait je crois. Je suis tombée amoureuse de cette histoire! 🙂
Je sens qu’il pourrait me plaire autant qu’à toi, je m’empresse de noter.
@ Aifelle : j’espère que ce sera le cas!
Mission biblio demain!
@ Clara : j’espère que tu le trouveras…
Déjà envie de m’y plonger! je note…
@ Mumu : eh eh… Je pense que ça devrait te plaire. C’est une histoire qui fait du bien!
Eh bien, tu es vraiment très séduite ! Ton billet est très beau !
Je le note…
@ Sylire : si j’ai réussi à te faire noter un livre jeunesse, je suis contente! 😉
Comme un livre doudou alors 🙂 ? C’est attirant, tu donnes envie d’en savoir plus !
@ Océane : Un livre madeleine plutôt… la madeleine d’une jeunesse rêvée!
on peut résister à un billet pareil mais il ne faut pas.
@ Theoma : bien dit! 🙂
C’est pas bien de tenter ses blogocopines déjà débordées de partout…
@ Anne : tu me prêtes des intentions que je n’ai pas… 😉
Si c’est un livre madeleine, je ne peux résister ! Avec mes élèves de Troisième, nous avons justement rédigé des petites « madeleines » en cours. Euh, ils ont surtout évoqué des crêpes qui leur rappelaient souvent une mémé bien aimée 😉
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi… C’est toujours le risque quand on fait part de son engouement pour un livre, voir que les autres ne l’apprécient pas autant! Amusante, l’anecdote de la crêpe et de la mémé. Tiens, tu me donnes une idée pour l’atelier en prime! 🙂
Je l’avais acheté pour les ados de ma médiathèque, tu me fais regretter de ne pas avoir pris le temps de le lire !
@ Midola : tu peux sans doute encore le faire! 😉
Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi. Ce roman n’a pas vraiment touché ma corde sensible mais tous les oiseaux décrits m’ont ravie !
@ Joelle : ah, dommage! Bon, si tu as trouvé ton compte avec les oiseaux, tant mieux. L’évocation de la nature dans ce petit coin de campagne m’avait donné envie d’y aller faire un tour…