Cathulu en avait parlé avec des trémolos dans la voix. J’ai donc accepté avec plaisir lorsqu’elle m’a proposé de le lire. Malheureusement, l’alchimie n’a pas pris avec moi.
Années 80, histoire banale d’une famille qui éclate. Les parents divorcent. La sœur et le frère se retrouvent, comme bien souvent, l’objet d’un chantage entre une mère dépressive et manipulatrice et un père bienveillant mais un peu mou. Le père, la mère et la fille s’expriment tour à tour, donnant chacun leur version de ce « drame » familial.
Mais au final, de drame il n’y a point, sinon celui des rêves réduits à néant et la trahison d’une petite fille de douze ans qui « lâche » son frère.
Est-ce parce que ce genre de cataclysme familial est devenu incroyablement banal, voire normal et que les livres s’en sont souvent faits l’écho que je n’ai pas été touchée par cette histoire? Est-ce lié à mon vécu qui n’a rien de commun avec celui-là? Je n’ai pas vraiment d’explication.
Je suis restée en dehors, attendant qu’il se « passe » quelque chose. Mon attente a été déçue. Je préfère la plume de Carole Fives dans sa version « nouvelles », dans les textes courts, originaux et incisifs qui constituaient son premier recueil. Ce que décrit Que nos vies aient l’air d’un film parfait est à l’image de ces années 80 : banalement moche. Seule est bien vue cette impression qu’a la narratrice d’avoir commis un acte gravissime pour finir par s’apercevoir que sa lâcheté d’enfant n’a pas eu les terribles conséquences qu’elle imaginait…
Que nos vies aient l’air d’un film parfait, Caroles Fives, Le Passage.
Merci Cathulu pour le prêt! Clara a eu un coup de cœur. Tasha est restée perplexe.
Il faudra donc se faire une idée en s’y collant 🙂
@ Aifelle : il n’y a plus que cette solution, en effet! 😉
Je l’avais repéré et puis finalement, je ne sais plus trop si j’ai envie de le lire. On verra bien si je tombe dessus à la médiathèque !
J’étais assez tentée… à noter pour un emprunt en bibli, alors…
Lu mais pas encore chroniqué, ce livre m’a fait mal.
moui… mais non. pas le genre de sujet que j’ai envie de lire en ce moment! 😉
@ Choupynette : bon, alors rendez-vous au prochain billet! 😉
C’est terrible mais ton avis me rassure : j’avais l’impression d’être la seule à ne pas avoir été emballée, à être passée à côté…
@ Tasha : je ressens la même chose quand mon avis va à contre-courant et que soudain, je découvre quelqu’un qui a ressenti la même chose que moi! 😉
Ah mais oui, mais naaaan…. Tu sais t’y prendre pour refroidir mes ardeurs !! 🙂
Cela dit, même si je me fie à ton ressenti, au vu des nombreux avis positifs, je lui donnerai quand même sa chance s’il croise mon chemin.
@ ICB : je ne sais pas si tu as raison de te fier au ressenti de quelqu’un qui refroidit tes ardeurs! 😉 Ce n’est pas très stimulant, comme effet. En tout cas, ce refroidissement est tout à fait involontaire, crois-moi! Repasse demain, je pense qu’il fera meilleur par ici. Tchuss.
Et bien je suis comme toi, pas très attirée par ce genre d’histoire. Je passe donc mon tour.
Ton blog it : bon anniv’ au bébé (qui a grandi) et à la maman… Tiramisu… miam!
@ Keisha : merci, c’est trop gentil. Je transmets à l’intéressé! 😀
il m’a laissé un drôle de goût, une saveur amère, mais j’ai davantage aimé que toi. Effectivement j’aime tout de même cette idée que les conséquences de nos drames familiaux sont finalement moins terribles qu’on le pensait.
@ Lucie : oui, ça c’était vraiment bien vu!
Oh? c’est toujours étonnant comme quoi chacun selon réagit à une lecture. Mais quand la mayonnaise ne prend pas, elle ne prend pas…:)
Bon, alors il va falloir tester !
@ Gambadou : ça tombe bien, il se lit vite! 🙂
Il faudra que je m’y mette; j’ai lu tout dernièrement son recueil de nouvelles, « quand nous serons heureux », avec bonheur.
@ DF : j’ai vraiment préféré les nouvelles au roman…