Lucie est une prometteuse ballerine au conservatoire de Lyon. Lorsque son école décide de monter le ballet de La Sylphide, elle est sur les rangs pour obtenir le rôle-titre. Elle est sélectionnée pour le rôle de ses rêves et sa joie est sans nuage, jusqu’à ce qu’elle découvre deux étranges proéminences dans son dos. Peu à peu, l’univers de Lucie semble se détraquer. La forêt, autour de la maison de ses parents, recèle d’étranges créatures qui cherchent à l’attirer dans leur monde.
Encore une fois, Pascale Maret explore de nouveaux territoires littéraires et nous emmène là où on ne l’attendait pas. Les ailes de la Sylphide est un roman fantastique, presque un conte, qui balade le lecteur entre phénomènes surnarturels et explications rationnelles. Pour l’auteure, la ballerine romantique, en tutu, presque libérée de la pesanteur grâce à ses pointes, est la créature fantastique par excellence. D’où le choix de cette héroïne qui use de son corps comme d’un instrument, jusqu’à ce que la belle machinerie se dérègle.
Pascale Maret mêle avec beaucoup d’habileté les images du ballet classique à d’autres, beaucoup plus contemporaines. De la même manière qu’elle oppose la lumière à l’ombre, la fuite dans le rêve aux arêtes tranchantes de la réalité.
C’est un roman d’une grande richesse. Difficile d’en dire plus car il faut préserver sa part de mystère, que n’est dévoilée qu’à la toute fin. Gageons qu’il déclenchera chez celles et ceux qui le liront des discussions passionnées…
Les ailes de la Sylphide, Pascale Maret, Thierry Magnier
Mon autre billet sur les romans de l’auteure.
C’est un roman jeunesse ?
@ Sylire : oui Madame! 🙂
Oh noté vu ce que tu en dis!!!!!
@ Clara : ah, j’aime bien quand ça marche dans ce sens-là! 😉
Tu nous en dit suffisamment pour se laisser tenter mais pas trop pour que ce roman garde sa part de mystère. Des bosses qui poussent soudainement dans le dos, brrr!
@ Fransoaz : oui, il faut garder le secret sur ce livre sinon, on risque de ne pas se laisser emporter par cette Sylphide…
Mystère et subtilité dans l’univers du ballet, ça peut me plaire 🙂
@ Océane : une histoire toute en subtilité…
L’univers des ballerines à la sauce fantastique, c’est pas du tout mon truc !
@ Jérôme : toi, tu préfères les jeunes femmes aux gambettes bronzées sortant du short mini-mini… Oui, je crois que cette histoire va te poursuivre longtemps! 😉
Il me plaît, j’aime ce sujet.
@ Claudialucia : l’auteure aime s’aventurer sur des terrains neufs et on se régale à la suivre…
mais qu’il est bien cet éditeur…. 🙂
@ Théoma : je crois n’avoir jamais été déçue en piochant dans leur collection.