L’été de leur douze ans, Loïs et Carly May sont kidnappées par un homme étrange qui les retient prisonnières pendant six semaines. Cette « parenthèse » dans leur vie va les marquer à jamais. Non pas parce que l’homme leur a fait du mal. Peut-être justement parce qu’il ne leur en a pas fait, comme s’il avait attendu autre chose d’elles.
Vingt ans plus tard, à l’occasion d’un film dont le scénario ressemble curieusement à ce qu’elles ont vécu, les deux femmes vont se rapprocher peu à peu. Loïs est devenue professeur de littérature dans une université, Carly May est une actrice dont la carrière bat de l’aile. L’une a privilégié l’intellect, l’autre la beauté. Aucune n’est vraiment heureuse. Elles ne parviennent pas à digérer ce passé qui les hante autant qu’il les détermine.
J’ai lu ce livre jusqu’au bout, mais j’ai vraiment eu du mal. Les Elues sent le produit plus que le roman. Trop d’imagination, pas assez de vécu. Je n’ai pas cru à cette histoire. Je n’ai pas éprouvé d’empathie pour ces deux jeunes femmes. L’auteur distille ses péripéties au compte-gouttes, et rend ainsi le roman inutilement long. J’ai bien compris son propos : la chance donnée, et qui n’est pas saisie ; l’influence de l’éducation et de la société qui écrasent les promesses que portent en eux les enfants. Mais la manière dont c’est amené ainsi que la longueur du récit donnent à cette tentative l’apparence d’un coup d’épée dans l’eau…
Les élues, Maggie Mitchell, Editions Préludes.
Vu ton avis, je passe ..
@ Aifelle : je ne pense pas que ça te plairait, en effet…
Voila, Aifelle a tout dit 😉
@ Jérôme : je contribue à l’amaigrissement des PAL… 😉
Aller un de moins ! merci 😉
@ Manika : You’re welcome! 😉