La nouvelle année commence bien pour Max Wolfe, le policier dont on avait déjà croisé la route dans Des garçons bien élevés : une famille a été massacrée le soir du réveillon dans sa somptueuse demeure, au nord de la ville. Les corps du père, de la mère et des deux adolescents sont retrouvés, curieusement mutilés. Il s’avère, en effet, que le meurtrier a utilisé un pistolet d’abattage, comme ceux qui servent à étourdir le bétail destiné à l’abattoir. Et comme si cela ne suffisait pas, la police comprend vite que le troisième enfant de la famille a disparu.
Max Wolfe doit résoudre cette double enquête : trouver le meurtrier et trouver l’enfant. Soumis à la pression des médias et de la famille des victimes, il se trouve bientôt sur la piste d’un homme qui a autrefois utilisé le même modus operandi, mais c’est désormais un homme malade, mourant et qui semble plutôt inoffensif. Dans le même temps, Max doit s’occuper de sa fille, Scout, et de leur chien Stan. Comment concilier vie de famille et traque des criminels?
Comme dans le précédent opus, Tony Parsons nous propose un polar abouti et prenant. Pas de temps mort dans ce roman, et une description du Londres d’aujourd’hui d’un réalisme confondant. Les personnages sont solides, crédibles, bien campés. Bref, un livre qu’on entame et qu’on ne peut plus lâcher.
Les anges sans visage, Tony Parsons, La Martinière.
Oui, je vois, mais je n’ai pas suivi ce personnage sympathique, actuellement je lâche les polars, c’est comme ça!
@ Keisha : le nature writing capte toute ton attention…
Modus operandi original, climat pro-pri, londres réalisme confondant…j’embarque!
Ah, j’aime les gens qui sautent le pas sans tergiverser! Et ce café, au fait? 😉
Je note pour le moment où je pourrai enfin relire des polars. (la rentrée littéraire m’en détourne actuellement)
@ Aifelle : j’aime l’image du détournement… 🙂